1960, Nahua (Mexique)
Il apprend, dès son plus jeune âge à peindre des scènes traditionnelles mexicaines avec son père, Pablo de Jesús, sur du papier amate (technique traditionnelle méso-amérindienne de fabrication de papier à partir de fibres végétales comme le ficus). Son père est d’ailleurs l’un des premiers artisans reconnus du Mexique à utiliser cette technique qui est aujourd’hui très répandue et est produite en série à destination des touristes.
En 1982, sa rencontre avec Felipe Ehrenberg va lui faire prendre un autre tournant. Ce dernier lui apprend les différentes techniques d’impressions comme la gravure. Sa peinture dénonce les inégalités et violences de la société (depuis son enfance jusqu’aux problèmes de l’immigration, à la violation des Droits de l’Homme) avec l’assassinat de son père lorsqu’il avait 15 ans, l’affaire des 43 étudiants disparus au Mexique en 2014, le massacre des autochtones sur les terres du Guerrero …
À partir de 2008, il va réaliser régulièrement des fresques murales à Acapulco. Dans les années 1990, il part s’installer à Chicago et commence à peindre la vie urbaine dans les ghettos américains. Son travail est présenté dans le monde entier comme au Mexique (Mexico, Tijuana, Acapulco, Puerto Vallarta, …), au Guatemala, au Brésil, au Canada (Consulat du Mexique de Montréal), aux États-Unis (National Museum of Mexican Fine Arts et au Museum of Science and Industry à Chicago, à Oak Park, au Palm Spring California, à New York, au Musée Mexicain de San Francisco…) et en France (Paris).
Morceaux choisis de la Collection Volot : Despierta America, ND, gravure à l’eau forte sur papier amate, 48,5 x 24 cm / Sueño mi Pueblo, 2018, acrylique sur papier amate, 105 x 55 cm / Siquiatlaán, 2018, acrylique sur papier amate, 100 x 52 cm / Photos L’atelier Nicolas Démoulin
Prêt(s) pour exposition(s)
- 2020 : Pêle-Mêle. Ceux qu’on aime, Centre d’art contemporain de l’abbaye d’Auberive