La Collection Volot possède l’une des plus grandes collections privées d’art expressionnisme contemporain figuratif et d’art singulier de France. Appel, Bellmer, Bettencourt, Chaissac, Combas, Dado, Deux, Di Rosa, Gillet, Macréau, Maryan, Music, Nitkowski, Pons, Rebeyrolle, Rustin, Saura, Witkin, … autant d’artistes que la famille Volot a acquis depuis plusieurs années.
« La collection est construite sur la constante de l’humain essentiellement basée sur l’émotionnel »
Jean-Claude Volot
Exposition de la Collection Volot au Museum Gugging à Klosterneuburg (Autriche), Existence.! Der mensch in der sammlung Jean-Claude Volot. Photo Markus Gradwohl
Ça commence un jour… Sans méfiance, le besoin s’installe. Inexorablement, le besoin devient accumulation, l’accumulation une obsession.
Il est d’usage, alors, de ne pas parler d’obsession mais de « passion pour l’art ». On devient, au regard de l’autre, « un collectionneur ». Car si l’obsession est cohérente, l’accumulation devient collection. Si elle est incohérente, ça peut toujours être une collection mais sans cohérence !
Jean-Claude Volot
Une collection que la famille Volot a choisi d’installer dans l’Abbaye d’Auberive. Lieu atypique à l’image de la plupart des artistes exposés, qui tranche avec les salles aseptisées des centres d’art ou musées. Un parti pris qui correspond bien à cette famille qui ne s’embarrasse pas des catégories dictées par les institutions, et qui aime aussi bien des peintres reconnus par le marché de l’art que des créateurs dit « naïfs » ou « marginaux ». Comme le souligne Philippe Dagen dans la préface du catalogue La collection égotique : « Quand, pour être dans le mouvement du moment, il aurait dû acheter Cattelan, par exemple, il achetait Chaissac ou Combas. »
Le centre d’art contemporain de l’abbaye d’Auberive présente, chaque année, une exposition thématique autour de ce fonds de juin à septembre.
« La collection est essentiellement centrée sur l’humain, sa complexité, son animalité, ses joies et ses vicissitudes. Il en ressort également une part de cette recherche de l’inexplicable, du rêve, du mystique, de surréalisme, de ce besoin de donner un nom à ces aspirations, de croire. »
Alexia Volot