ART DE PROPAGANDE MAO

« Je suis d’une génération qui s’est éveillée à la politique pendant la Révolution Culturelle chinoise pilotée par le « Grand Timonier » Mao.


Bien plus tard, mes choix professionnels m’ont guidés vers la Chine contemporaine. Par hasard, mais aussi curiosité, j’ai retrouvé les traces de ce passé par des objets ayant survécus aux nettoyages que beaucoup de chinois ont effectué dans leur quotidien pour oublier une période de leur histoire qui fit plusieurs dizaines de millions de morts.

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La culture chinoise et les pratiques des artistes et artisans chinois sont très anciennes. La manufacture des porcelaines et céramiques de ce pays est certainement une des plus élaborée et probablement la plus élaborée au monde. L’époque collectiviste n’a pu arrêter sa créativité, même si « la Révolution culturelle » fut surtout une destruction de la culture, des intellectuels et des artistes.

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Mao et le parti communiste chinois utilisèrent cette pratique artisanale pour glorifier le régime et ainsi substituer les anciennes pratiques bouddhistes, confucianistes, animistes et chrétiennes en un culte contemporain à Mao et à la Révolution (…) ».

Extrait, Porcelaine Mao et objets de propagande, Jean-Claude Volot, Éditions de l’abbaye d’Auberive, 2017.

Exposition Opiums ?, 2017, Centre d’art contemporain de l’abbaye d’Auberive. Photo Eric Girardot / Personnages principaux des opéras : La Montagne du Tigre prise d’assaut, Shajiabang et L’Ode à Longjiang, porcelaine peinte, 30 x 23 x 8 cm. Photo Atelier Démoulin / Scène finale de l’opéra La Montagne du Tigre prise d’assaut avec le héros Yang Zurong aux côtés du chasseur Chang, de sa fille Chang Bao et des soldats, porcelaine peinte, 51 x 30 x 18 cm. Photo Atelier Démoulin  / Quatre héros des ballets révolutionnaires avec Yang Xi’er, Li Teimei, Wu Qionghua et Yang Zurong, porcelaine peinte, 32 x 32 x 18 cm. Photo Atelier Démoulin


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